Kinotron: Wall-E

Publié le par nikko13

Wall-E

Wall-E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, Wall-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...

Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée Eve. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, Wall-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire.

Walt Disney Studios Motion Pictures France Walt Disney Studios Motion Pictures France

Avant de découvrir Wall-E, les spectateurs auront la joie de partager quelques hilarantes minutes avec un petit lapin nommé Alec Hazam. Le court-métrage s'appelle Presto et c'est un petit bijou ! Il fallait que ce soit dit.

Revenons-en à notre petit robot. Les premières secondes de Wall-E (d)étonnent car elles dépeignent une terre touchée par l'apocalypse. Des immensités désertiques battues par les vents surgissent de véritables montagnes de détritus compactés. Drôle d'impression quand on considère que le film s'adresse à un public familial ayant pour objectif de se divertir. Soudain surgit le craquant Wall-E, occupé à faire son office. Et c'est parti pour suivre son quotidien fait d'habitudes et de découvertes amusantes (sinon hilarantes), mais aussi d'une incommensurable solitude... jusqu'à l'arrivée d'Eve ! Tandis qu'une étrange romance démarre, l'histoire sans paroles (ou si peu) se poursuit.

La première moitié de Wall-E est enchanteresse et l'on se dit que Ratatouille, Toy Story 2 et Les Indestructibles (mes trois Pixar adorés) vont devoir faire de la place à un nouvel arrivant. Pourtant, le film fonctionne moins bien dans sa deuxième partie qui se déroule dans l'espace. Certes, le personnage de Wall-E procure bien quantité de sourires (surtout lorsqu'il entraîne la révolte des robots "déficients" ou qu'il s'oppose à l'obsédé de la propreté M-O) mais le contexte est clairement moins intriguant. C'est l'heure du fameux message écologiste balancé avec la finesse d'un mammouth sur ces hommes qui ont cessé de bouger et de se préoccuper de l'environnement pour se contenter de grossir en consommant à outrance. L'intention est louable, mais la manière aurait pu être plus subtile. Fort heureusement la beauté des décors, la richesse des détails et le tempo des séquences les plus agitées (Wall-E coincé dans une capsule, la lutte contre l'ordinateur central du vaisseau...) a vite fait de reprendre le dessus. Et puis ils sont décidément très forts chez Pixar: ils ont réussi à rendre incroyablement touchant un amas de ferraille !



Publié dans Kinotron

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