Kinotron: Universal Soldier : Regeneration

Publié le par nikko13

Universal Soldier : Regeneration

Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi. En 1992 sortait Universal Soldier, série B de luxe parfaitement troussée par un Roland Emmerich fraîchement débarqué sur le continent américain. Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren voient leur notoriété exploser. Six ans plus tard sortent coup sur coup deux direct-to-video, avec l’inconnu Matt Battaglia qui reprend le rôle de Luc Deveraux. Pas de budget, pas d’idées, les deux films sont des daubes irrécupérables. A peine un an plus tard déboule dans les salles Universal Soldier : le retour. Van Damme, alors en pleine période « stupéfiante », revient avec l’entrain d’un zombie se fritter avec Michael Jai White et Bill Goldberg (pas des références niveau acting). Si les combats sont nombreux, l’ambition répond aux abonnés absents. On croyait la franchise morte et enterrée mais c’était sans compter sur la mode des exhumations à bas coût (les séquelles de Anaconda, Hollow man, Starship Troopers en sont quelques exemples). Tourné pour une poignée de cacahuètes en Europe de l’Est, Universal Soldier : Regeneration fait peine à voir. L’éventuel héritage du réalisateur John Hyams (fils de Peter, qui photographie n'importe comment le présent objet) n’y change rien. Ce nouveau volet démarre sur l’enlèvement des enfants du président russe par un groupuscule indépendantiste. Non content d’avoir cette monnaie d’échange, le leader menace de faire sauter la centrale nucléaire de Tchernobyl tout en assurant la protection des lieux avec un UniSol particulièrement retors. Se devant de réagir, les autorités contraignent Luc Deveraux à reprendre du service. Raconté comme ça, on s’imagine qu’il y a du potentiel sauf que la concrétisation est plus que décevante : rythme inexistant, rebondissements bâclés (au premier rang desquels l’inclusion tardive de Dolph Lundgren), décors fauchés, figurants désincarnés… Même Jean-Claude Van Damme (que l’on pensait ragaillardi après JCVD) semble désolé de se retrouver dans pareille galère. Il aurait été bien inspiré de décliner ce film qui s’appuie plus volontiers sur les aptitudes au combat du champion UFC Andrei Arlovski . Ok, mais pour ce qui est du charisme, le gaillard repassera. Morne purge.



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A
Affordable DissertationAwesome tips. I’ll be passing this post on for sure
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E
j`aime aps du tout se sorte de films, mais mo copain les adore, et je dois le voir, et j`ai de dire, que celle la est ...pas different a anaconda, même couleur, image...
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