Kinotron: Salt
Salt
Evelyn Salt est sans aucun doute lun des meilleurs agents en service à la CIA. Pourtant, lorsque la jeune femme est accusée dêtre une espionne au service de la Russie, elle doit fuir. Evelyn Salt va faire appel à sa remarquable expertise pour échapper à ceux qui la traquent, y compris dans son propre camp. En cherchant à percer le secret de ceux qui la visent, Salt va brouiller toutes les pistes. Est-elle vraiment ce quelle prétend ?
Beware, spoilers éventuels dans ce qui suit (je prends en compte le commentaire de Gary) !
Salt restera un petit moment dans ma mémoire car je crois n'avoir jamais payé aussi cher une séance de cinéma régulière. A Zurich, c'est 20 francs suisse la place, soit dans les 16 euros... avec en prime un intermède en pleine action pour une pause "glacée". Bon, ce n'est qu'en sortant que j'ai compris qu'il y avait des places "de luxe" et d'autres "ordinaires", mais tout de même !
Bref, considérations économiques mises à part, revenons-en à notre bondissante Angelina Jolie qui continue à jouer régulièrement les femmes d'action, avec une certaine réussite (Lara Croft, Mr & Mrs Smith, Wanted) au moins en terme d'investissement physique. Salt est sans aucun doute la meilleure réalisation du lot, aidée par la signature de Philip Noyce (rompu à l'exercice du thriller d'action avec les deux premiers volets de la saga Jack Jeux de guerre Ryan) et le montage ultra efficace de Stuart Baird. Il fallait au moins cette expertise pour faire passer les grosses ficelles du scénario de Kurt Wimmer, qui décalque Le Fugitif au féminin en le matinant d'un audacieux revival de la guerre froide que ne dénigrerait pas Brian Clemens (ndr : l'homme à l'origine de Chapeau melon et bottes de cuir) avec une cellule dormante de super agents à la solde d'un ponte mal remis de la chute de l'empire soviétique ! Du lourd ! D'ailleurs, Salt peut se féliciter d'être garni de nombreuses séquences d'action qui dépotent, car niveau twists en mousse et énormités, il y a de quoi vite tiquer pour le spectateur un brin attentif. En prenant garde au spoiler, j'ai envie de citer en exemple l'infiltration de Salt au coeur de la Maison Blanche... déguisée en officier de l'OTAN mâle ! Pas de bol, les filles de Charlie et ses drôles de dames y avaient déjà pensé en comprenant l'effet LOL d'une telle idée ! Bon, quelques réserves mises à part, Salt est un blockbuster idéal pour clôturer l'été dans la joie et l'allégresse.