Kinotron: La Forêt contre-attaque
La Forêt contre-attaque
Un promoteur s'installe avec sa famille au coeur d'une forêt de l'Oregon afin de mener à bien un projet immobilier à tendance "écologiste". Ce qu'il ignore, c'est que son patron a la ferme intention de lancer une phase 2 qui aura un tout autre visage. Bye-bye chlorophyle et bonjour quartiers pavillonnaires tentaculaires et centres commerciaux. En réaction, un raton-laveur aidé d'autres bestioles sauvages vont s'empresser de calmer leurs ambitions avec pléthore de coups fourrés.
Sorti de la franchise La Momie, on ne peut pas dire que Brendan Fraser cartonne à tous les coups, surtout quand il apparait dans des productions anonymes à destination des kids. C'est un peu dommage car de Gods & Monsters en Un américain bien tranquille, l'acteur a prouvé qu'il valait beaucoup mieux que ça. En toute lucidité, on peut considérer La Forêt contre-attaque comme un plus bas historique (même topo pour Brooke Shields, qui fait ce qu'elle peut dans le rôle de la mère de famille éberluée). Brendan Fraser y est copieusement humilié, apparaissant en soutien-gorge devant ses employés, trimbalé dans des WC de chantier ou montré tout bedonnant dans le jogging rose de sa femme... Voila, tout ceci est très pipi-caca dans l'esprit et pas très aidé par la réalisation catatonique de Roger Kumble (à qui l'on doit déjà les foireux Sexe Intentitions et Allumeuses). Signe qui ne trompe pas, le film est vite apparu dans le Bottom 100 d'Imdb. Alors disons que les mioches pourront tenir le choc, mais n'en sortiront pas grandis pour un sou. Inutile de se leurrer, le message environnemental est trop dilué dans le crétin pour surnager. Tout "hors cible" que je suis, je dois avouer avoir ri à quelques gags bien gras et apprécié les prestations de second rôles inconnus (Ken Jeong et Ricky Garcia). C'est peu, mais c'est quelque chose...