Kinotron: Les Messagers
Les Messagers (The Messengers)
Roy, Denise et leurs deux enfants ont quitté Chicago pour s'installer à la campagne. Ils veulent retrouver le calme et vivre de la terre, mais dès leur arrivée dans cette ancienne ferme isolée, leur fille aînée, Jess, 16 ans, perçoit comme une présence. Elle se met à voir des choses étranges, des ombres, des apparitions. Seul son petit frère de 3 ans, Ben, les aperçoit lui aussi.
Lorsque ces phénomènes s'intensifient, Jess essaie d'avertir ses parents, mais ils ne la croient pas. Pourtant, il devient vite évident que la maison et cette nature magnifique qui l'entoure renferment un secret qui ne va pas tarder à surgir. Jess doit à tout prix convaincre ses parents, avant qu'il ne soit trop tard...
Cest une lacune dans ma culture cinématographique, je navais encore jamais vu un film signé du duo Danny et Oxyde Pang. Le plus renommé, The Eye, est toujours dans ma wish-list mais le destin a voulu que je démarre avec leur premier projet américain. Malheureusement, Les Messagers cest bonjour tiédeur et recyclage maladroit des « cheap thrills » en vogue. Recette du jour : fantômes tout gris qui rampent de manière dégingandée dans la pénombre à la The Grudge, gamin mutique seul capable de les voir et tache humide sur un mur sous licence Dark Water qui naturellement ne part pas au lavage. Le tout additionné de corbeaux menaçants (de moins cest ce quon croasse).
Et pour subir tous ces malheurs, rien ne vaut une famille qui na rien trouvé de mieux quune ferme en ruine dans un coin paumé pour renaître après une période bien tumultueuse. Cest avec plaisir que lon retrouve la charmante Penelope Ann Miller (que javais perdue de vue depuis The Relic en 1996) même si son jeu amidonné est totalement à côté de la plaque. Même constat vis-à-vis de Dermot Mulroney, aussi charismatique quun plant de tournesol. Dieu merci, les enfants plongés au cur des hostilités sen sortent largement mieux. Ceci posé, on ne menlèvera pas de lesprit que le scénario est dun niveau très médiocre, peu aidé par un pseudo twist final bien mal amené et un (beau) brin ridicule.