Kinotron: Gomez Vs Tavarès

Publié le par nikko13

Gomez Vs Tavarès

Le résumé d'Allociné n'étant pas tout à fait juste, je me risque à le faire moi même. En gros, Gomez est en grosse galère de pognon et l'ancien incorruptible est contraint d'abuser de ses pouvoirs de flic au quotidien. Quand vient la nuit, il participe à des concours très Fast and Furious dans l'espritS'il apprenait en plus que son collègue Gomez couche avec sa soeur, ce serait le ponpon.

D'ailleurs Gomez est dans un situation intéressante: Tonton est mort et son héritage s'annonce bien garni. Toutefois, l'ancien a laissé une ultime condition pour toucher le pactole. Gomez doit retrouver un bijou nommé "Le petit bleu de Manaus" et va devoir rencontrer son père qu'il croyait mort... mais qui s'avère être emprisonné pour une longue peine. 

Des péripéties peu enthousiasmantes s'en suivent...  

Titoff et Jean Benguigui. SND Stomy Bugsy et Fernanda Tavarès. SND

Quelle indélicatesse d'avoir sorti une telle daube le jour de mon anniversaire ! Le 13 juin 2007 débarquait en catimini Gomez Vs Tavarès. J'imagine parfaitement que la SND, distributrice de la chose et peu convaincue par son potentiel, avait l'intention de profiter de la Fête du Cinéma pour gonfler "artificiellement" les chiffres de fréquentation. Vaine tentative: le public n'a pas été dupe et le score inférieur à 200.000 entrées est sans équivoque.

D'ailleurs à la base, c'était complément crétin de lancer une suite à Gomez & Tavarès qui avait déjà remporté un succès mitigé en 2003 ! Franchement, qui demandait ça ? Surtout que, quatre ans plus tard, rien n'a évolué: le scénario est aussi stupide qu'incompréhensible et les "héros" toujours aussi antipathiques !

La diction de Stomy Bugsy ne s'est pas améliorée, il faut donc tendre l'oreille pour distinguer ses marmonnements. De son côté, Titoff est un brin moins insupportable... mais juste un brin. Niveau charisme il faut chercher ailleurs... par exemple du côté d'un Jean Benguigui tout à fait convenable. Du côté des filles, Noémie Lenoir fait une très agréable plante verte tandis que Fernanda Tavarès - une mannequin au nom prédestiné - parle très bien le brésilien en l'absence de choses plus intéressantes à faire.

La réalisation de Gilles Paquet-Brenner (épaulé par un certain Cyril Sebas) manque de punch, de conviction... de tout. La photo jaunâtre est laide et les rares séquences d'action font de la peine tant elles sont paresseuses. Il faut noter quelques moments de grande solitude, par exemple lorsque Gomez et Tavarès traversent la ville de Sarcelles plongée dans des émeutes (très fin, très responsable) ou lorsque Stomy Bugsy fait entonner à des prisonniers son seul et antique tube "Mon papa à moi est un gangster" (auquel on a le droit une deuxième fois peu après).

Au fait, si d'un buddy movie vous attendiez quelques pointes d'humour, il faudra s'en passer. Gomez Vs Tavarès: une certaine idée du bide...



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