Kinotron express: Return to House on Haunted Hill, Shanghai Kiss

Publié le par nikko13

Return to the House on Haunted Hill

Sarah Wolfe, l'unique survivante de l'expérience menée dans La maison de l'horreur est retrouvé assassinée. Aussitôt, sa soeur Ariel tente de comprendre les motifs de ce crime. La réponse se fait jour lorsqu'un archéologue la kidnappe pour l'amener à l'institut du docteur Vannacutt. Persuadés que Sarah a révélé les secrets de la demeure à sa soeur, les archéologues entendent l'utiliser pour retrouver la statuette de Baphomet qui s'y cache.

Réalisateur talentueux, Robert Zemeckis n'a pas trouvé la formule magique au fil des métrages issus de sa boite de production Dark Castle. Gothika, Les Châtiments, Treize fantômes... on oscille entre mauvais et très moyen. Le seul titre à surnager est le remake d'un film des années 50, en l'occurrence La maison de l'horreur. Sorti en 1999 et réalisé par William Malone, il propose une jolie brochette d'acteurs (Famke Janssen, Geoffrey Rush, Chris Kattan) en complément d'une ambiance oppressante et d'effets spéciaux soignés.

C'est donc bien tardivement que nous arrive une séquelle vaguement attendue. Programme ordinaire pour un DTV: les acteurs sont inconnus au bataillon exception faite de Jeffrey Combs; le style du film de Malone est recyclé avec moins de bonheur par le jeune Victor Garcia; le script s'affiche low cost (mais le film ne durant qu'1h17, on ferme les yeux) et comme c'est la mode, on ajoute quelques excès gore.

Tout est dit. Au-delà de l'abandon de toute ambition, j'ai vraiment regretté la banalité de l'ensemble. Les effets spéciaux (interaction entre fantômes du passé et victimes du présent) sont ternes et ne parviennent pas à instaurer un sentiment de peur. En ce domaine, le meilleur se concentre... dans le générique d'introduction ! Autre désagrément, la géographie des lieux est totalement à la rue. Même avec quatre décors, il y avait moyen de rendre l'institut un peu plus angoissant non ?

Shanghai Kiss

Liam Liu est un américain d'origine chinoise. Depuis un bon moment, il tente de percer dans l'industrie hollywoodienne... mais ce new-yorkais à bien du mal à répondre aux souhaits de ses interlocuteurs: il ne parle pas mandarin et ne pratique pas le kung-fu.

Après une audition manquée, il fait la rencontre dans un bus d'Adelaide. Cette jeune fille de 16 ans, pétillante et jolie ne tarde pas à tomber amoureuse de Liam. Problème, ce dernier est largement majeur. Au fil des mois, ils tissent une relation tendre et platonique. Dans le même temps, Liam ne parvient pas à surmonter un certain mal être.

Lorsqu'il hérite de l'appartement de sa grand-mère à Shanghai, il s'envole pour la Chine et entend conclure une vente rapide... A moins que... En dépit de la barrière de la langue, Liam se sent enfin "chez lui" et rencontre une séduisante jeune femme. Restée à Los Angeles et ignorante de ce qui se passe, Adelaide ne peut oublier son amour.

Ca commence à la manière d'une comédie romantique comme tant d'autres... et puis sans en faire des caisses, Shanghai Kiss prend un tour plus surprenant. Il y a évidemment cette amour contrarié (sinon décalé) entre un jeune homme et une teenager de douze ans sa cadette. Il y a aussi la complexité du personnage de Liam (superbement joué par Ken Leung): son enfance traumatisée et ses difficultés à trouver sa place dans la société qui trouve une échappatoire dans la candeur juvénile d'Adelaide (Hayden Panettiere, pas encore starifiée par Heroes à l'époque du tournage).

Les réalisateurs Kern Konwiser et David Ren peuvent se féliciter d'avoir livré un direct to vidéo de belle tenue. Thématiquement et visuellement très attrayant.



Publié dans Kinotron

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E
The scary movie is my favourite film. During all such film you will feel voltage and a little scare.
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A
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