Les séquelles fournée 2008 - partie 4

Publié le par nikko13

Astérix aux Jeux Olympiques. En 2003, on croyait la franchise Astérix mise gravement en péril. Albert Uderzo refusait tout net le projet Astérix en Hispanie, écrit et prévu pour être réalisé par Gérard Jugnot. On dit que Uderzo était déjà remonté par le traitement de Alain Chabat sur Astérix et Obélix: mission Cléopâtre... Oui je sais, c'est incompréhensible car comme moi (et des millions de spectateurs) vous avez apprécié les pitreries de Jamel et les références très "Nuls" de ce film.

Je ne sais pas ce qu'aurait donné le Astérix imaginé par Jugnot (épaulé par ses compères du Splendid), mais je sais que Albert Uderzo aurait aussi pu s'abstenir de sortir l'album de trop avec Le ciel lui tombe sur la tête... une horreur absolue.

Bref, Astérix au ciné c'était cuit... jusqu'à ce que Thomas Langmann parvienne à trouver les mots justes (et le chèque conséquemment dôté) pour obtenir un feu vert pour l'adaptation d'Astérix aux Jeux Olympiques. Tout s'enchaîne assez vite. Clovis Cornillac remplace Clavier et Depardieu rempile. Le casting - européen - ratisse large et compte Benoît Poelvoorde, Alain Delon, Elie Semoun, Alexandre Astier, Stéphane Rousseau, Santiago Segura, Michael Herbig, Vanessa Hessler (Alice, c'est elle) sans compter quelques participations "de prestige" via Michael Schumacher, Amélie Mauresmo, Tony Parker, Francis Lalanne...

Le tournage se déroule en Espagne, doté d'un énorme budget de 78 millions d'euros (deuxième plus gros de l'histoire en France, après Le cinquième élément). A la réalisation, on trouve Frédéric Forestier et le sus-cité Thomas Langmann. Astérix aux Jeux Olympiques semble laisser la part belle à Benoît Poelvoorde (c'est bien) mais la bande-annonce fait un peu frémir tant les gags sont téléphonés et les effets spéciaux mal finis. La sortie étant fixée au 30 janvier prochain, on saura très vite de quoi il en retourne. Le risque étant de se rapprocher de la niaiserie du premier film...

Viabilité: 5/5 - Impatience: 2/5

John Rambo. Coloneeeeeeeeeeeeeeeeel ! Rhâ, ça me rappelle que ce cher Richard Crenna nous a quittés il y a quelques années. A bientôt, l'ami ! Sinon, ça ne vous rajeunit pas de retrouver Rambo ? Ce symbole des années 80 avait subi une étrange mutation au fil des épisodes. First Blood AKA Rambo est un fabuleux survival et personne ne peut dire le contraire. Dans Rambo II, Sylvester Stallone transforme le soldat brisé en machine de guerre fermement décidée à sauver des prisonniers de guerre. Un virage curieux mais diablement efficace. Enfin en 1988, Rambo III fait figure de parodie involontaire. Le héros affronte rien de moins que l'armée russe en Afghanistan alors que dans l'actualité bien réelle l'URSS retire ses troupes du pays... Râté !

C'était le dernier rendez-vous en date avec John Rambo. Personnellement, j'adore Rambo III pour son incroyable naïveté. Depuis, de l'eau à coulé sous les ponts. Sly a vieilli et accumulé pas mal de flops (D-Tox, Driven, Avenging Angelo...) avec un dernier succès remontant à Cliffhanger en 1993.

Pour rebondir, quoi de mieux que de reprendre les personnages qui ont fait sa gloire ? Rocky V avait été un "au revoir" manqué ? Qu'à celà ne tienne, Rocky Balboa clôture la saga avec panache. Dans la foulée est annoncé Rambo IV. Sortir ce héros de toute une époque est un challenge plus risqué...

Coup de bol, il semblerait que Stallone a su revenir aux sources du mythe. Rambo va donc sauver un groupe d'humanitaires pris en otage au Myanmar, dans une région plongée dans la guerre civile. Vous avez sans doute vu la première bande annonce, John Rambo semble être furieux, brutal... démentiel ! Inespéré dans une période gavée de films tièdasses.

Viabilité: 2/5 - Impatience: 5/5

Daniel Radcliffe. Warner Bros.

Harry Potter et le Prince de sang mêlé. Le jeune sorcier qui a fait la fortune de J.K Rowling n'en finit pas de revenir, et il reste encore un ultime épisode à mettre en boite (en l'occurence, Les Reliques de la Mort). Pour l'heur, en 2008, Harry va devoir résister aux détraqueurs tout en traçant sa route au coeur d'une intrigue foisonnante. Pour un résumé valable, je vous renvoie vers l'article de Wikipédia.

Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson n'abandonnent pas leur rente de situation. Le réalisateur du précédent volet, David Yates reste derrière le combo. Pas vraiment une bonne nouvelle lorsque je pense à la platitude et à la nullité de Harry Potter et l'Ordre du Phénix. J'avoue ne pas être le plus objectif puisque j'ignore tout des bouquins. Je n'ai pas accroché aux deux premiers films (excepté que c'était valable dans une ambiance "fêtes de Noël") et j'ai à moitié zappé la suite(Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban était tout de même joliment réalisé). 

Quoi que j'en dise, le box office sera au rendez-vous, même s'il faut avouer que le succès s'étiole au fil des épisodes. Sur le principe de l'alternance saisonale, Harry Potter et le Prince de sang mêlé sortira au mois de novembre.

Viabilité: 4/5 - Impatience: 1/5





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N
Houla loin de moi l'envie de censurer Astérix cher Georges. Ne pas sentir n'engage en rien ! J'adore Poelvoorde, et justement il semble avoir souffert sur ce film ! Il est quand même clair que la production est plus dans l'esprit du premier Astérix (casting européen avec superstars allemandes, espagnoles... canadiennes !) ce qui avait donné un truc hyper bancale, visuellement proche des albums mais dénué d'humour. Le second by Chabat, plus "français" et difficilement adaptable au gré des gags s'adressait plus à moi même personnellement.
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G
Pourquoi partir négatif?Moi je suis pour Cornillac en Astérix, en plus avec Poelvoorde en Brutus, 2 de mes acteurs français d'aujourd'hui préférés + Delon qui s'autoparodie, pourquoi pas?<br /> Messieurs les censeurs, visionnez avant de critiquer!
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N
Ce qui fait trois :)
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S
Moi non plus.
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P
Cet Astérix je ne le sens pas du tout...
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