Rétrospective super-héros au cinéma : tops et flops !

Publié le par nikko13

Allez hop, je profite de la sortie en salles de Watchmen pour dresser un bon vieux top / flop des films de super-héros. Attention, je ne vous arnaque pas, la liste est particulièrement complète et j'assure avoir tout vu (ben oui les héros, c'est mon dada) !

Tops

Christopher Reeve. Warner Bros. Christian Bale. Warner Bros. France

Batman Begins : Redonner un souffle à une franchise Batman mise à genoux par les excès de Joel Schumacher était une gageure, mais le brillant Christopher Nolan a su trouver la voie. Son Bruce Wayne (génial Christian Bale) est sombre, torturé... et fermement décidé à ne pas laisser les rues de Gotham City à L'épouvantail. C'est beau, énergique et inventif. Chapeau. Label Napalm 4 étoiles !

The Shadow : on a tendance à croire que Russell Mulcahy est devenu un bon à rien après le premier Highlander. C'est faux, en 1994, il signait cette série B de luxe, au charme rétro et parfaitement distrayante. Alec Baldwin et John Lone s'affrontent avec classe... et que dire du très beau générique de fin chanté par Taylor Dayne Original sin ? Label Napalm 4 étoiles !

Superman : le film par la grâce duquel tout est devenu possible pour les héros. Enfant, j'ai cru à ce bonhomme de bleu et de rouge vêtu, capable de voler dans l'espace et de soulever des autos... Aujourd'hui adulte, je salue le travail de Richard Donner et la brillante interprétation de Christophe Reeve. Un classique total. Label Napalm 5 étoiles !

Superman II : OK, la version la plus connue est celle signée Richard Lester, suite au limogeage de Richard Donner (son montage est désormais disponible en dvd collector). N'empêche, ce deuxième épisode s'avère très amusant en compagnie d'un Lex Luthor en verve épaulé par Zod et ses deux sbires. Rempli de scénes éclatantes ! Label Napalm 4 étoiles !

Superman III : cette fois notre héros affronte un génie de l'informatique et... son double maléfique ! Il est de bon ton de conspuer ce volet mais ce n'est pas le genre de la maison. Certes, l'homme de fer perd un peu de sa superbe mais il évite que le monde se prenne des missiles en pleine tronche ! J'ajoute que Robert Vaughn campe un méchant délicieux. Label Napalm 3 étoiles !

Batman : 1989, le bicentenaire de la révolution française est éclipsé par un évènement de taille. Tim Burton signe un blockbuster précédé d'une campagne marketing dantesque. Batman débarque et c'est de la bonne. Michael Keaton est impérial, Jack Nicholson possédé, Kim Basinger ravissante. Jackpot. Plébiscite. Label Napalm 3 étoiles !

Batman le défi : assuré par le carton du premier volet, Tim Burton a carte blanche pour faire parler son imagination débordante. En découle un "défi" des plus sombres, mené par le Pingouin (Danny deVito dans son plus grand rôle) fermement décidé à clouer le bec à notre ami Bruce Wayne (qui passe au second plan). Brillant. Label Napalm 3 étoiles !

X-men 2 : après une séquence d'ouverture dans la Maison Blanche qui tue tout, Bryan Singer n'a plus qu'à dérouler son scénario mijoté aux petits oignons, à sein duquel pléthore d'X-men cohabitent sans se marcher dessus. Un exploit... sans oublier que l'action ne manque pas ! Label Napalm 3 étoiles !

Spider-man 2 : ben voilà, dégagé des présentations Spidey prend son envol et lutte contre un ennemi qui a de la gueule : Octopus. Des personnages bien écrits, de l'action qui décoiffe, de la romance : tous les ingrédients répondent à l'appel. Label Napalm 3 étoiles !

Spider-man 3 : j'étais étonné de constater que les fans avaient eu plus de mal avec ce troisième opus. Le simple amateur que je suis a apprécié le nouveau challenge lancé à l'homme araignée tout comme l'humour distillé ça et là (notamment Peter Parker "possédé" faisant le malin en pleine rue). En revanche, Kirsten Dunst commence à m'importuner (question de feeling). Label Napalm 3 étoiles !

Robert Downey Jr.. SNDIron man : en choisissant Robert Downey Jr., Jon Favreau à tout compris. L'acteur donne une véritable épaisseur au personnage de Tony Stark. Voici un blockbuster du meilleur tonneau : bien joué, bien rythmé, pas trop sérieux et spectaculaire. Un régal ! Label Napalm 4 étoiles !

Hellboy 2 : avec un peu de recul, Guillermo Del Toro, rend son Hellboy bien plus sympathique (et je ne parle pas de sa clique). Si l'histoire manque un peu de sel, on peu se réjouir de l'humour omniprésent et des effets visuels somptueux. Label Napalm 4 étoiles !

Blade : Stephen Norrington donne un coup de neuf à l'univers vampirique et Wesley Snipes campe un héros qui n'est pas des plus sympas, ce qui change de l'ordinaire. Réjouissant. Label Napalm 3 étoiles !

Blade II : Del Toro met les bouchées doubles et fait de ce Blade un rollercoaster décomplexé et terriblement beau à voir. Un monument d'action. Label Napalm 4 étoiles !

Watchmen : j'en parle non loin de cet article, mais je confirme avoir apprécié ! Label Napalm 3 étoiles ++ !

The Rocketeer : mal aimé, c'est un film mal aimé (air connu)... mais qui mérite une seconde chance. Enfin, après 18 ans (déjà !!!) il faut plus parler d'une troisième sinon quatrième chance ! Très beau travail de la part de Joe Johnston (les séquences de vol son stupéfiantes, le final sur le zeppelin aussi), lumineuse interprétation groupée de Bill Campbell, Timothy Dalton et la ravissante Jennifer Connelly. J'adore. Label Napalm 5 étoiles !

Middle

 United International Pictures (UIP)

X-men : Bryan Singer prend son temps pour creuser les nombreux personnages dont il a la charge. L'intention est louable, mais il est un peu frustrant de devoir attendre le volet suivant pour avoir sa dose d'action !

Spider-man : carton gigantesque pour le film de Sam Raimi. Mérité, même si j'ai vraiment du mal avec le Bouffon vert. Néanmoins, pour poser les bases d'une saga, c'est du solide.

The Dark Knight : Nolan poursuit son exploration du côté obscur de l'homme chauve souris et en profite pour lui mettre dans les pattes un ennemi au moins aussi cintré : le Joker. Les personnages sont donc archi-denses, la narration ambitieuse... mais parfois le temps se fait long et les parenthèses "action" se font désirer.

Spawn : longtemps considéré comme le fond de poubelle des adaptations de super-héros, le film de Mark Z. Dippé vaut un peu plus que sa triste réputation. Certes c'est nul, mais encore une fois, on ne s'ennuie pas et les effets visuels passent le cut.

Hulk : Ang Lee souhaite creuser la psychologie de Bruce Banner. C'est louable, mais il oublie de divertir son public... sauf à l'occasion d'un final relativement grotesque.

L'incroyable Hulk : au frenchie Louis Leterrier revient la charge de "rebooter" la franchise Hulk (en gros, le Ang Lee n'a jamais existé). Il y parvient, aidé par l'interprétation tout en finesse d'Edward Norton et des séquences mouvementées bien rythmées (l'évasion des favellas). Dommage que les effets visuels de Hulk n'aient pas été plus soignés... et que le combat final tombe autant à plat !

SNDGhost Rider : le film est nul mais jamais ennuyeux, surtout qu'il est animé par un Nicolas Cage en roue libre et une Eva Mendès belle comme le jour. A voir entre potes, une part de pizza dans une main, une bière dans l'autre.

Punisher : en 1989 Mark Goldblatt choisit Dolph Lundgren pour incarner Franck Castle. L'idée n'est pas mauvaise mais le film n'est pas fameux. Enfin, disons qu'il s'agit d'un actioner hard boiled typique de cette période. On tire, on réfléchit après (ou pas du tout).

Hellboy : Guillermo del Toro est si amoureux du personnage inventé par Mark Mignola que son adaptation en devient presque autiste. L'univers visuel est élaboré, les créatures très réussies... et pourtant qu'est qu'on s'ennuie !

The Punisher : Thomas Jane Vs John Travolta dans une production qui semble sortie de nulle part (ça arrive parfois à Hollywood). Il n'en reste pas moins que c'est un bon film de vengeance. Il faudrait que je le revoie tiens...

La ligue des gentlemen extraordinaires : une adaptation du comic book signé Alan Moore... et visibilement l'oeuvre à perdu quelques plumes dans le portage. Sean Connery campe un Alan Quatermain bougon, Stuart Townsend un Dorian Grey correct, Jason Flemyng un Frankenstein torturé... Bref, tout ce petit monde s'amuse dans un sous-marin rococo puis dans un Venise en carton-pâte. C'est sympa mais pour l'ambition on repassera. Dégouté par l'expérience, Stephen Norrington délaissera la réalisation.

Flops

Halle Berry. Warner Bros. France Colin Farrell. UFD

Mystery men : des justiciers amateurs tentent de s'ériger face à un ennemi mégalomane. Les costumes, pouvoirs et attitudes de super-héros sont tournés en ridicule dans cette comédie regroupant une sacrée brochette d'acteurs (Ben Stiller, Hank Azaria, Greg Kinnear...). Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas. Depuis ce flop, le réalisateur Kinka Usher s'est fait porter pâle (reparti dans la publicité semble t-il).

Superman IV: the quest for peace : Supes affronte l'homme nucléaire dans une suite fauchée puisque le budget est parti dans les cachets de Christopher Reeve (concerné) et Gene Hackman (cabotin comme jamais). Nul mais inoffensif.

Superman returns : Bryan Singer aux manettes d'un nouveau Superman ? La nouvelle était excellente. Pourtant, on déchante vite face à un script aussi transparent que Brandon Routh. Les quelques séquences mouvementées tardent à venir et Kevin Spacey agace en Lex Luthor grimaçant. Faux départ.

Anthony Heald et Rebecca Romijn. 2005 Twentieth Century FoxX-men l'affrontement final : franchement, les réalisateurs doués ne manquent pas à Hollywood, alors pourquoi la Fox a t'elle confié ce troisième épisode à cet âne de Brett Ratner ? Bilan : un film torché à la va vite, abandonnant les enjeux dramatiques construits précédemment et se limitant à des séquences aussi spectaculaires que vaines. Beau travail...

Le fantôme du Bengale : même en 1996, il aurait été intelligent de rafraîchir un héros très typé années 30. Simon Wincer n'en a rien fait, préférant des aventures ultra-kitch et carton-pâtesques. Derrière son masque Billy Zane reste digne tandis que Treat Williams en fait des tonnes. A noter : Catherine Zeta-Jones dans un second rôle.

Batman forever : inutile de taper sur un film à terre. Joel Schumacher a clairement foiré sa reprise de la chauve-souris. Val Kilmer peine à digérer le balai qu'il à ingurgité. Jim Carrey et Tommy Lee Jones surjouent honteusement et le tout fait mal aux yeux par excès d'éclairages fluorescents.

Batman & Robin : re-belote pour Schumi qui se laisse aller en faisant de Batman et Robin des queers en combinaison. Schwarzy se ridiculise en Mr Freeze, Uma Thurman minaude comme une andouille... et n'oublions pas Alicia Silverstone (comète du cinéma US) qui peine à s'activer, totalement boudinée dans sa tenue.

Catwoman : le drapeau français flotte sur cet étron filmique. Merci Pitof pour cette bouillie d'effets numériques effroyables et ces interprétations en dessous de tout (Halle Berry, Sharon Stone et Lambert Wilson dans le même sac). Un sombre nanar, pour déviants seulement.

Supergirl : une kitcherie signée Jeannot Szwarc (encore un français, la classe !) qui aura la bonne idée de faire un gros flop l'année de sa sortie (1984). A voir pour Faye Dunaway en méchante risible au possible... et Helen Slater, mignonne dans sa petite jupe et toute sa "blonditude".

Jennifer Garner. UFDDaredevil : aïe, que c'est mal filmé. J'ai rarement vu des séquences d'action aussi mal torchées. La caméra bouge dans tous les sens, on comprend que dalle. Ajoutez à celà un Ben Affleck pas du tout motivant et un Colin Farrell en plein surjeu : vous obtenez une grosse daube à peine égayée par la plastique avenante de Jennifer Garner.  

Judge Dredd : ouais, Stallone dans la peau du juge et bourreau, ça avait de la gueule ! Las, le film du (jeune alors) Danny Cannon s'est avéré être d'une nullité cosmique, peu aidé par les fameux "différents artistiques" entre le réalisateur et la star. C'était pas une raison pour nous foutre le sidekick Rob Schneider dans les pattes...  

Elektra : la jolie justicière aux Saïs affutés ayant marqué les spectateurs de Daredevil, les producteurs n'ont pas tardé à lui offrir un long métrage. Toutefois, il aurait sans doute fallu (beaucoup) plus de travail au niveau de l'écriture. Réalisé par Rob Bowman (Le règne du feu), Elektra est d'un ennui total. Même pas digne d'un dtv !

Ray Stevenson. Lions Gate Films Inc.Punisher : War Zone : les épisodes passent et Franck Castle n'arrive toujours pas à s'imposer. Lexi Alexander essaye d'injecter plus de violence graphique et de bastons... mais l'histoire est aux abonnés absents. Un pantin patibulaire avec des flingues reste un pantin. 

Les 4 fantastiques : beurk, des héros totalement fades (Ioan Gruffud, Jessica Alba, Chris Evans... le charisme à l'état pur) contre un méchant transparent... quel programme. La réalisation fonctionnelle de Tim Story d'arrange évidemment pas les choses.

Les 4 fantastiques et le Surfer d'argent : rebelote. Le premier épisode était nul, celui-ci reprendra mollement le relais. Seul élément intéressant, le fameux surfeur qui n'est évidemment pas convenablement exploité. Désespérant.

Jessica Biel. New Line CinemaBlade Trinity : sortie de route pour la franchise Blade, tuée - tu quoque mi fili - par le scénariste des deux premiers épisodes, David Goyer. Wesley Snipes s'emmerde, Ryan Reynolds fait le kéké, Dominic Purcell campe un vampire bodybuildé risible... et bon, Jessica Biel reste fort sexy.

Barb Wire : un petit truc filmé platement (j'ai encore le souvenir d'une photo super terne) dont le seul intérêt est Pamela Anderson, toute de cuir noir vêtue. On est en droit de la préférer à Malibu.

Man-Thing : un "héros" Marvel vraisemblablement difficile à traiter... et Brett Leonard n'a pas réussi le challenge. Au milieu d'un marais d'ennui, on salue quelques effets gore et une créature assez flippante.

Autour des super-héros

Uma Thurman. Twentieth Century Fox France Drake Bell. TFM Distribution

Super-héros movie : une aimable parodie qui tente de recoller avec l'inventivité des meilleurs ZAZ, sans jamais y parvenir. Quelques gags surnagent au milieu d'un scénario bien trop proche de celui du premier Spider-man !

Incassable : M. Night Shyamalan (alors en forme) fait de Bruce Willis un super-héros qui s'ignore. En face, Samuel Jackson campe un super-méchant à la recherche d'un ennemi à vaincre. Concept génial, twist épatant... Excellent souvenir !

Condorman : génial souvenir étant enfant ! J'ai dû visionner la K7 une bonne dizaine de fois (depuis, ça a un peu vieilli). Les aventures d'un dessinateur de bd un peu fantasque embarqué dans une affaire d'espionnage dont il va se sortir en devenant Condorman ! A (re)voir quand même pour son humour bon enfant, la séduisante Barbara Carrera, la musique entêtante... mais surtout la mémorable poursuite avec les Porsche noires menée par un Jean-Pierre Kalfon à l'oeil de verre hyper vilain !

Ma super-ex : la super dotée Uma Thurman tente coûte que coûte d'avoir une vie amoureuse normale. Pas facile quand on ne maîtrise pas sa force. L'idée est bonne mais la mise en scène triste comme la pluie d'Ivan Reitman ruine l'édifice. 

L'école des héros : le justicier Kurt Russell envoie son fils dans une école pas comme les autres. Du X-men sauce Walt Disney plutôt bien troussé.

Hancock : Will Smith fait son justicier tombé du mauvais côté... de la bouteille. Encore une bonne idée mais la réalisation de Peter Berg peine à trouver son équilibre (la première partie très visuelle et décomplexée, la seconde plus sombre).  

J'ai volontairement mis de côté quelques films qui datent de plus de 20 ans (ex : Flash Gordon, Darkman). Même topo pour des films de peu d'intérêt (Steel, Meteor man). Re-re-belote pour quelques specimens exotiques de type Supersonic man, L'homme puma, Superargo...

On va également attendre de voir The Spirit et Wolverine pour en parler.



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F
Sympathique travail, grand merci à vous de partager cette astuce, et je partage moi aussi entièrement ce point de vue... J\'insiste, oui votre blog est très bon, énormément d\'infos intéressantes. Ce blog me donne envie d\'en créer un aussi... j\'espère que j\'y arriverai !
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A
ou parle tu de watchmen?
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U
Très bon récapitulatif, je suis à peu près d'accord sur tous les flops sauf X-Men 3 que j'ai trouvé plutôt réussi!
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