Kinotron: Rush Hour 3

Publié le par nikko13

Rush Hour 3

L'ambassadeur chinois Han compte révéler l'identité du maître du plus puissant syndicat criminel du monde, les Triades chinoises. Lee est chargé de le protéger.

Lorsque Carter, relégué depuis quelque temps à la circulation, apprend que l'ambassadeur vient de se faire tirer dessus, il se précipite sur les lieux pour intervenir, mais il ne parvient qu'à gêner Lee et à permettre à l'assassin de s'enfuir. Déterminé à regagner ses galons, Carter insiste pour aider Lee à retrouver l'assassin et à résoudre le mystère des Triades.

Les indices vont conduire l'improbable duo jusqu'à Paris. Là-bas, perdus dans un pays dont ils ne connaissent rien et face à une bande de tueurs décidés à les éliminer par tous les moyens, ils vont vite se retrouver dans le pétrin jusqu'au cou.

Chris Tucker et Jackie Chan. 2007 Metropolitan Filmexport _ tous droits réservés Max von Sydow et Noémie Lenoir. 2007 Metropolitan Filmexport _ tous droits réservés

Il faut savoir une chose: je déteste... je hais... je conchie Brett Ratner. Et ce bouffeur de boudin nous assomme de films médiocres depuis plusieurs années avec le soutien désespérant du box-office.  La beauferie dans sa toute-puissance a engendré une soupe familiale immonde (Family man), le double dézinguage de franchises ambitieuses (X-men 3 et Dragon Rouge) et la plus lamentable série de buddy movies, à savoir les trois Rush Hour. Je passe sur Coup d'éclat, vague thriller sur lequel l'ami Brett a sans doute plus siroté de Caïpirinhas au soleil que prononcé le mot "action"...

Bref, je vous confirme que Rush Hour 3 c'est encore et toujours la loose ! Chris Tucker (notez que ce type ne revient au ciné que pour encaisser les cachets de cette "saga") n'a pas perdu ses vannes moisies et sa voix de crécelle. Concernant Jackie Chan, son anglais récité phonétiquement a toujours autant la côte ! 

Comme d'habitude, les deux gus sont lancés dans une intrigue indigente, ne cherchant même pas à justifier l'enchaînement des séquences. Par exemple, le passage dans la salle d'arts martiaux n'a aucun sens... sauf à remettre Tucker et Chan au milieu d'une baston commune (et pseudo humoristique).

Et puis vous connaissez le principe. Rush Hour aime s'amuser des différences culturelles. Après le chinois à Los Angeles et le black gouailleur à Hong Kong, le duo se retrouve propulsé en France. Merci du cadeau, surtout pour les quelques acteurs "locaux" qui ont terni leur image dans ce salmigondis sur pellicule. Yvan Attal en chauffeur de taxi violemment anti-américain (pour devenir le contraire ensuite): trop fort ! Julie Depardieu en bobonne perdue dans un appartement hors d'âge (à croire que nous vivons encore dans les années 50): la classe ! Noémie Lenoir en pin-up parlant anglais comme une vache espagnole: banco ! J'espère que là encore, le chèque était à la hauteur. La remarque vaut pour Roman Polanski et Max Von Sydow que l'on n'attendait pas se commettre ainsi.

C'est entendu, Rush Hour 3 n'existe que pour faire du pognon, offrant un gros quedalle en retour. En soi, c'est fascinant. La poursuite en bagnole dans les rues de Paris est aux fraises et le combat final sur la Tour Eiffel ne procure aucun engouement. A 53 ans, Jackie Chan devrait songer à changer son fusil d'épaule car niveau cascades, c'est plus vraiment ça... Un film laborieux et à l'humour rechauffé uniquement recommandable un soir de disette à la télé !



Publié dans Kinotron

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article