Kinotron: Pulse
Jeune étudiante, Mattie Webber entretient une relation avec Jeff, un fana d'informatique. Cependant, Jeff a un comportement étrange depuis un moment. Il ne répond plus au téléphone, et la vie semble s'être littéralement échappée de son corps. Et lorsque Mattie se rend dans son appartement pour comprendre ce qui se passe, c'est pour voir son ami se suicider par pendaison.
Traumatisée, Mattie constate avec horreur que les suicides se multiplient en ville. Elle découvre rapidement qu'un virus transmis par les ordinateurs et téléphones portables s'apprête à envahir le monde. Des créatures cauchemardesques surgissent dans tous les lieux équipés de nouvelles technologies...
Après Pulse, vous ne regarderez plus votre Freebox ou votre Nokia 6300 avec insouciance. Et si ça se trouve, les hot-spots Wi-fi qu'on trouve dans les McDo et autres enseignes a priori inoffensives ne sont rien d'autre que des antichambres de l'Enfer !
En toute franchise, je ne m'attendais pas à suivre avec autant de plaisir ce film signé du jeune réalisateur John Sonzero. Depuis The Grudge, Dark Water et The Ring 2, je me méfie des remakes de "ghost stories" nippones, Pulse étant l'adaptation d'un certain Kaïro qu'il me tarde de voir dorénavant.
Rien ne vient révolutionner le genre, mais tous les éléments sont convenablement réunis. On s'attache d'autant plus aux jeunes acteurs qu'il semblent concernés par ce qui leur arrive. Les moments d'angoisse apparaissent crescendo, appuyés par de jolis effets spéciaux. Les filtres bleus sont de rigueur pour rendre l'ambiance toujours plus dépressive, mais j'ai aussi apprécié l'isolement progressif des protagonistes.
Il fallait au moins tout ça pour faire passer l'énormité relative de l'idée de base. Nos réseaux téléphoniques et informatiques comme porte vers un autre monde, peuplé de créatures désireuses de pomper nos forces vitales ? A froid, ça fait sourire. Quoi qu'il en soit Numéricable et France Telecom auraient tort de boycotter, Pulse a un beat qui est bon !