Kinotron: Pandorum

Publié le par nikko13

Pandorum

Le pitch : Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d'effroyables créatures. Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé lors de cette mission.

Ben Foster. SNDMon avis : Il s'agissait de bondir vite sur cette série B de luxe qui ne va pas faire long feu dans les salles obscures. Même si le résultat est inégal, Pandorum mérite d'être vu sur grand écran. Christian Alvart (auréolé du succès d'estime Antibodies) sachant instaurer une ambiance malsaine voire cauchemardesque, les références SF/horreur qui viennent en tête (Event Horizon, The Descent, Aliens) finissent par s'évaporer et l'on prend un réel plaisir angoissé à suivre le parcours semé d'embuches du Caporal Bower (Ben Foster, qui ne s'économise pas). Dommage que le scénario connaisse des hauts et bas... à l'image du réacteur nucléaire animant le vaisseau Elysium. Ainsi, on ne saura jamais pourquoi le personnage de Nadia exige que Bower retire ses bottes lors de leur première rencontre, pas plus que l'on sera convaincu de l'origine des créatures anthropophages qui rôdent alentours. D'un autre côté, les protagonistes passent beaucoup de temps à ce demander qui ils sont et d'ou ils viennent (avec les revirements inattendus - attendus - que cela suppose). Et lorsque le temps des réponses advient, elles sont balancées vitesse grand V dans un déluge de dialogues prophétiques abscons (occasion idéale pour larguer le spectateur). Pandorum évolue sur la corde raide mais tient miraculement le coup, ses faiblesses finissant par lui donner un cachet. J'en veux pour preuve que je ne me suis pas esclaffé devant la séquence finale, bardée d'effets digitaux foireux. Il est bon de voir de tels projets survivre à la standardisation actuelle !



Publié dans Kinotron

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