Kinotron: No man's land: rise of Reeker
No man's land: rise of Reeker
Dans les années 70, sur une route isolée des Etats-Unis. Un homme ayant tout l'air d'un VRP de base croise un auto-stoppeur à l'air peu commode. Pas de bol, l'un d'eux est le Reeker, et dans ce cas précis, l'habit ne fait pas le moine. Si le sang ne tarde pas à couler, les opérations du tueur manique sont interrompue par l'arrivée d'un officier de police. Reeker est capturé et éxécuté.
Vingt-cinq ans plus tard, voici un shériff près de la retraite et son fils lancés à la poursuite de braqueurs fermement décidés à rejoindre le Mexique. Tout ce petit monde se retrouve dans une station-service paumée comme il se doit. Misère, entretemps Reeker est revenu d'entre les morts avec quelques atouts surnaturels à faire valoir. Et il n'a pas l'intention de faire dans le détail ! Gare au gore-ouille !
Ce Reeker 2 m'a intrigué un bon moment. En quoi ce film, annoncé comme un remake plus qu'une véritable séquelle, avait quelque chose à voir avec les malheurs de cette étudiante traquée par un cinglé... Et puis mon pauvre cerveau à fini par faire tilt : je n'ai jamais vu Reeker et j'ai confondu avec Wolf Creek ! Dingue non ? Bref, j'ai pu rebooter avec un oeil neuf et apprécier cette série B sans a priori. Certes, rien de bien neuf à l'horizon, mais le film de Dave Payne ne m'en a pas causé... (de la Payne). Ah, humour, jeux de mots...
Je fais le fanfaron mais entre deux excès gore bien sentis, l'histoire de Reeker 2 n'hésite pas à verser dans la franche gaudriole. C'est ainsi que l'on admire l'un des braqueurs, la tête parfaitement fracassée suite à un choc frontal pas commun, continuer à bavasser aux côtés d'un compagnon d'infortune. Il faudra le lance-flammes d'un Reeker pour lui clouer le bec. Ces menus plaisirs n'épargnent pas quelques longueurs, mais pour une série B garnie d'acteurs sans grade, il était permis de craindre pire. Une bonne impression générale prolongée par un acte final assez roublard. Comme dirait mon cousin, "passe bien" !