Kinotron: Le Jour où la Terre s'arrêta

Publié le par nikko13

Le Jour où la Terre s'arrêta
(The Day the Earth stood still)

L'arrivée sur Terre de Klaatu, un extraterrestre d'apparence humaine, provoque de spectaculaires bouleversements. Tandis que les gouvernements et les scientifiques tentent désepérément de percer son mystère, une femme, le docteur Helen Benson, parvient à nouer un contact avec lui et à comprendre le sens de sa mission. Klaatu est là pour sauver la Terre... avec ou sans les humains.

20th Century Fox Keanu Reeves. 20th Century Fox

La séance cinéma infernale : en plus de subir l'une des plus grosses daubes de l'année, je me suis retrouvé : à payer ma place plein pot, à bouffer le plus infect des sandwiches (merci "Bert's" pour cette insulte faite au goût), encerclé par des bouffeurs de pop-corn et pour finir j'ai raqué une somme démentielle pour ma place de parking...

Alléché par la bande annonce et désireux de me faire un petit plaisir après quelques jours surchargés, j'ai opté pour Le Jour où la Terre s'arrêta plutôt que Pour elle. Grand mal m'en a pris. Le "machin" de ce tâcheron de Scott Derrickson (L'exorcisme d'Emily Rose) est une plaie purulente de la première à la dernière seconde. Sans rire, le prologue est censé nous plonger dans une tempête glacée dans les cîmes de l'Himalaya... autant dire que le festival de fausse neige de La Momie 3 est battu à plate couture ! Alors se dévoile l'entité extra-terrestre, au moins aussi inspirée que dans Sphere (la boule est une valeur sûre).

Pouf pouf. Nous voici "de nos jours" conviés à subir une palanquée de scènes plus clichés les unes que les autres : une jolie scientifique (Jennifer Connelly, en forme moyenne) distille son savoir à quelques étudiants avant d'être rapidement réquisitionnée par des agents du FBI pas très causants, conduite avec d'autres experts vers une cellule de crise pleine de soldats qui courent dans tous les sens. On se croirait dans Armageddon, en plus moche et mou.

Puis vient le moment de la fameuse rencontre avec Klaatu, sortant d'une bouboule maousse judicieusement posée en plein coeur de central park (après Cloverfield, Ghostbusters et j'en passe, z'ont décidément pas de chance à New York). Un fois n'est pas coutûme, des militaires trouvent judicieux de shooter une créature visiblement pacifique. C'est au moins l'occasion pour le gros robot accompagnant (lookalike du Bidule de Canal) de faire preuve de ses talents "disjonctatoires"...

Je pourrais continuer à me moquer, mais ça n'en vaut pas vraiment la peine. Sachez juste que Keanu Reeves démontre une nouvelle fois de sa capacité à n'exprimer strictement aucune émotion. Mais côté acteurs, l'horreur provient de la monstrueuse tête à claques Jaden Smith (fils de Will) et, plus surprenant, de cette chère Kathy Bates. Coiffée, maquillée et fringuée comme une dinde, elle décroche haut la main l'Oscar du secrétaire à la défense le moins lucide et crédible de l'histoire du 7ème Art ! On pourra également rire (jaune) devant la pauvreté des effets spéciaux, la niaiserie crasse de quelques séquences (la résolution de l'équation, l'écoute de Bach et surtout le tire-larmes du cimetière), la nanardise du colonel chargé de "défoncer" les E.T... et bien entendu un acte final plus-pétard-mouillé-tu-meurs !



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