Kinotron: Le grand rattrapage (5ème partie) !

Publié le par nikko13

 Palindromes. Aviva Victor a douze ans et veut à tout prix être maman. Elle fait tout pour que son rêve devienne réalité et parvient presque à ses fins. Ses projets contrecarrés par ses parents, elle fait une fugue, décidée à être enceinte, et se perd dans un monde à l'opposé du sien, moins raisonnable mais plus fertile en opportunités.

C'est bien !

- L'idée de prendre plusieurs actrices très différentes pour jouer un seul et même personnage. Déroutant mais très intéressant.
- Solondz poursuit sa mise à nu des tabous avec une délectable causticité.

C'est nul !

- Il aura juste fallu attendre 3 ans pour voir ce film. Sorti en catimini en salles, Palindromes n'a jamais été édité en dvd en France (une malédiction qui frappe les travaux de Todd Solondz). Merci Arte pour le coup de pouce.
- Solondz trouve des nouvelles pistes narratives, mais tourne toujours autour des mêmes obessions.
- Moins "accessible" que Happiness et Storytelling.

Ma note : 3 / 5 !

 Kung Fu Panda. Panda costaud et quelque peu maladroit, Po est un grand fan de kung fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père, son habileté reste encore à prouver. Elu pour accomplir une ancienne prophétie, Po rejoint le monde du kung fu afin d'apprendre les arts martiaux auprès de ses idoles, les légendaires Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe, sous les ordres de leur professeur et entraîneur, Maître Shifu.

C'est bien !

- Enfin un dessin animé DreamWorks fréquentable (surtout après la grosse déconvenue Shrek 3).
- Une première séquence, en 2D, ultra-dynamique et graphiquement délectable... à tel point que l'on regrette que le film n'ait pas été totalement conçu ainsi !
- Des combats lisibles et efficacement chorégraphiés.
- Distrayant, on ne voit pas le temps passer.

C'est nul !

- Le casting des voix (en VO, Jack Black en fait des tonnes, au risque d'agacer).
- Les fameux "Cinq Cyclones", peu développés et dont le design n'attire pas la moindre sympathie.
- Un humour basique.

Ma note : 2,5 / 5 !

 1 1/2 Ritter - Auf der Suche nach der hinreißenden Herzelinde. Parodie de film médiévaux dans laquelle un chevalier timide et maladroit a l'occasion de devenir un héros en partant à la recherche de la fille du roi, qui a été enlevée.

Es ist gut !

- Euh, j'ai beau chercher, je ne trouve pas... Ah si ! Il y a une chance sur 1 milliard pour que ce navet traverse un jour le Rhin.

Mann, das ist total scheisse !

- Til Schweiger (acteur vu dans Les Dalton et Le Roi Arthur) signe sa deuxième réalisation après la comédie gentillette Kein ohr hasen. Visiblement il a tout oublié dans l'intervalle : le montage est à se pendre, les incessants ralentis à hurler, la photo degueulasse... Une horreur.
- L'interprétation ahurie et monotone de Til Schweiger.
- Un humour inexistant (essentiellement basé sur quelques anachronismes foireux) sinon de mauvais goût (l'image donnée des turcs).
- Le caméo tout pourri des New Kids on the Block, revenus de nulle part et qui auraient pu y rester.

Ma note : 0 / 5 bien tassé !

 La vie devant ses yeux (The life before her eyes). Briar Hill, une paisible banlieue du Connecticut, fut autrefois bouleversée par un terrible drame : un étudiant perdit la raison et tua une quinzaine de ses camarades de classe... Quinze ans plus tard, Diana semble avoir surmonté cette tragédie.

C'est bien !

- Un scénario astucieux.
- Une photographie soignée.
- Evan Rachel Wood est appliquée.

C'est nul !

- Uma Thurman semble s'ennuyer, un peu comme le spectateur...
- Une scène de flashback réexploitée jusqu'à l'overdose, surtout vers la fin. Même si elle est essentielle, ça n'aurait pas couté grand chose de changer un brin le cadrage.
- Un rythme molasson : il faut vraiment être dans le mood.
- Une mécanique un peu alambiquée : il faut avoir envie de s'accrocher.

Ma note : 1 / 5 et un baillement bien sonore !

 La tourneuse de pages. Fille de bouchers dans une petite ville de province, la jeune Mélanie semble avoir un don particulier pour le piano. Elle tente le concours d'entrée au conservatoire mais échoue, fortement perturbée par l'attitude désinvolte de la présidente du jury, une pianiste reconnue. Profondément déçue, Mélanie abandonne le piano. Une dizaine d'années plus tard, Mélanie entre comme stagiaire dans un grand cabinet d'avocats dont le PDG, M. Fouchécourt, se trouve être le mari de cette femme qui a certainement changé le cours de sa vie...

C'est bien !

- Catherine Frot, excellente comme toujours et Deborah François, douce et pourtant si inquiétante...
- La relation entre ces deux femmes, troublante.
- La mise en scène épurée de Denis Dercourt qui vient appuyer tout ça !
- Pascal Greggory, acteur de grande valeur !

C'est nul !

- Quelques invraisemblances...
- Parfois trop austère, trop timide.
- Une fin un peu précipitée qui tombe comme un soufflé.

Ma note : 2 / 5 !



Publié dans Kinotron

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article