Kinotron express: Ecrire pour exister, See no Evil

Publié le par nikko13

Hilary Swank. Paramount Pictures France 

Ecrire pour exister (Freedom Writers). 1994. Erin Gruwell, enseignante novice de 23 ans, a choisi comme premier poste un lycée difficile de Long Beach. Ses élèves l'ignorent superbement et se regroupent en clans éthniques, prêts à s'affronter au moindre prétexte. Erin va alors s'employer à leur apprendre les bases de la tolérance et du respect, en les intéressant à l'histoire et l'écriture.

C'était un peu couru d'avance. Le professeur idéaliste face à des élèves difficiles et à un système éducatif ayant baissé les bras... Il y a comme un lourd parfum de Esprits rebelles / A la recherche de Forrester / Fièvre à Colombus University combinés ! Hilary Swank joue la bourge coincée avant prendre le taureau par les cornes. C'est dit, elle va tirer par le haut ces ados plombés par le racisme et la violence quotidienne. Pour y arriver, c'est simple, elle amadoue en évoquant Boyz'n the hood et Snoop Doggy Dog... avant de leur mettre sous le nez un journal intime et des bouquins tout neufs. Car il faut se découvrir soi-même avant de comprendre les autres, bien évidemment !

April Lee Hernandez et Hilary Swank. Paramount Pictures France

A coup sûr, Ecrire pour exister part avec un paquet de casseroles. L'une des plus imposante étant le parallèle fait entre gangs qui se déssoudent à longueur de journée et le contexte qui a conduit à l'holocaust (avec en guest l'évocation d'Anne Frank). Franchement too much à mon goût surtout quand on y ajoute les violons ! Toutefois, l'intention générale - même plombée des laïus les plus édifiants - est plutôt positive... Et puis, la présence de Richard LaGravanese à la réalisation (excellent scénariste par ailleurs) garantit un background plus soigné que d'ordinaire sur ces jeunes désoeuvrés qui vont s'en sortir ! La prochaine fois, Hollywood, évite juste de vouloir tirer la larmichette à tout prix et enlève tes gros sabots en entrant...

See no Evil. And now for something completely different... Un film d'horreur porté par la fédération américaine de catch (la WWE) mettant en vedette son gros poulain, Kane ! L'idée tient sur une demi feuille d'OCB. Quelques jeunes délinquants sont invités à faire le ménage dans un hôtel désaffecté. Ils vont vite comprendre qu'un psychopathe particulièrement dur à cuir (Kane AKA Glen Jacobs donc) est à leurs trousses.

Lions Gate Films Inc.

Ce qui au départ titille la curiosité, c'est le nom du réalisateur. Gregory Dark, ça me disait bien quelque chose... Holy crap: c'est bien entendu l'auteur de la quinqualogie porno New Wave Hookers qui a ponctué mes folles années 90 ! Souvenirs émus, Savannah... les plans brumeux et fluorescents... Le gaillard a donc trouvé à s'occuper depuis cette folle époque. Il nous gratifie donc de See no Evil, une série B visuellement soignée comme on pouvait s'y attendre. On apprécie le peu de temps morts, un tueur sans pitié croisé avec un bulldozer (Jason à du mouron à se faire dans le genre débile qui calcule pas un Belin), des morts pour le moins inventives et une bande de jeunes pas aussi crétins que d'ordinaire. Un petit slasher gore décomplexé et bien cool, tout bêtement.



Publié dans Kinotron

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