Kinotron express: Delirious, Kevin & Perry, Un cadadre sur le campus
Les Galantine, paparazzo new-yorkais, traque les people et rêve d'obtenir la photo exclusive qui le rendra riche et lui assurera aussi une véritable reconnaissance professionnelle.
Lors d'une planque à la poursuite de la jeune pop star K'harma Leeds, il rencontre Toby, jeune SDF un peu paumé, et accepte de l'aider en l'engageant comme assistant. A la suite d'un improbable concours de circonstances, Toby entame une liaison amoureuse avec K'harma Leeds.
Tom DiCillo restera toujourspour moi le géniteur du génial Ca tourne à Manhattan. Il faut absolument voir ce petit bijou s'amusant des travers du cinéma indépendant, porté par le jeu de Steve Buscemi et Catherine Keener.
Malheureusement, la suite de sa filmographie n'a pas été aussi probante. Box of Moonlight, Une vraie blonde et Bad Luck (toujours produits en marge d'Hollywood) ne proposent pas grand chose de passionnant. Lorsque j'ai découvert la bande-annonce de Delirious, avec ses acteurs sympas et son pitch malicieux, je me suis convaincu qu'il en serait autrement.
J'ai pourtant manqué la sortie en salles et c'est donc en m'appuyant sur le dvd que je livre mon verdict: molasson, limite ennuyeux. Delirious ne décolle jamais et se contente de diluer quelques bonnes idées parmi lesquelles quelques piques à l'encontre du star-system et une ironie douce-amère. Steve Buscemi et Michael Pitt sont excellents, mais n'atténuent pas la déception.
Il m'a fallu près de 7 ans pour enfin découvrir ce petit film anglais que j'imaginais assez proche de Human Traffic sorti à la même époque. En réalité, Kevin & Perry verse plus volontiers dans une certaine vulgarité. Normal, ces deux DJ amateurs aux cheveux gras n'ont qu'une idée en tête: partir à Ibiza pour se ruer dans les clubs les plus prestigieux mais surtout forniquer !
Sur des dehors profondément débiles, Kevin & Perry est une gentille satire sur une certaine jeunesse de la fin des années 90. J'en veux pour preuve que Kevin est interprété par Harry Enfield (40 ans au compteur) et Perry par une femme, Kathy Burke ! Même si la blague à tendance à tourner court, quelques excès sont franchement drôles. Notez que le film reste relativement réputé pour sa bande originale qui compile des dizaines de musiques éléctroniques (hard transe et j'en passe)de l'époque. Exemple: Ayla - Taucher Mix signé Nirwana est un morceau génial !
Josh Miller est bien decidé à décrocher son année préparatoire de médecine, au prix d'un travail de forçat et d'une vie monacale. C'est sans compter sur son camarade de chambre, Scott Cooper, gosse de riche et tire-au-flanc, qui l'entraîne dans de folles virées entre copains.
La fin du semestre approche et le verdict s'annonce fatal : Josh risque de perdre sa bourse. Une seule solution leur apparaît : la "clause de l'homme mort", qui stipule qu'un étudiant traumatisé par la mort d'un compagnon de chambre est gratifié d'une notation maximale.
Encore un film qui m'a échappé de nombreuses années. Pourtant Un cadavre sur le campus (en VF) cache la dernière apparition notable de Mark-Paul Gosselaar, le fameux Zack de la série Sauvés par le Gong. Figurez-vous que le garçon s'en tire vraiment bien dans la peau de Scott Cooper. En face, Tom Everett-Scott accuse une pénalisante abscence de charisme, mais ça s'applique bien à son rôle.
A la lecture du synopsis, Un cadavre sur le campus rappelle un certain Cursus Fatal mais le thème est exploité bien différemment. Exit l'aspect thriller malsain et place à un réjouissant humour noir. Il s'agit de la seule réalisation cinéma d'Alan Cohn, ce qui est fort regrettable. A l'instar du scénario, le générique fait preuve d'inventivité et de malice. Autre plaisir rare: une désopilante galerie de seconds rôles. A conseiller.