Kinotron d'été: Saint Trinian's
Le pitch : sale moment à passer pour la mignonne (mais coincée) Annabelle Fritton. Voici que son père vient de l'inscrire au pensionnat de jeunes filles de Saint Trinian, dirigé par sa tante, Miss Fritton. L'étudiante réalise vite que l'anarchie règne dans la vieille bâtisse. Même guidée par la séduisante ainée Kelly, elle n'échappera pas à son bizutage.
Mon avis : spécialiste des adaptations d'oeuvres signées Oscar Wilde (les aimables Un mari idéal, L'importance d'être constant), Oliver Parker a choisi de dépoussièrer une série de films des années 50 et 60 (eux mêmes issus d'une série de bande dessinée), relativement culte outre-manche. Pour le peu que j'en ai vu - c'était d'un tel ennui que je suis entré dans un doux sommeil - le résultat est assez déplorable. Même opinion recueillie auprès de ma chérie (qui a miraculeusement tenu le coup). Répliques sans relief, acteurs plongés dans des situations malaisées (on plaint Everett et ses deux pauvres rôles), méchanceté loin d'être incisive... Saint Trinian's tourne vite en Waterloo morne plaine. C'est au moins l'occasion de vérifier que le médiatique Russell Brand est loin d'être un brillant acteur (nouvelle daube à son actif après Sans Sarah rien ne va et Histoires enchantées). Pas dit que le fillettes de 12 ans, cible potentielle de l'objet si tout va bien, viendront se perdre devant ce somnifère sur pellicule.
Fun facts : ce sont des choses qui arrivent, à film médiocre, casting plutôt engageant. Colin Firth, Rupert Everett, Stephen Fry sont de la partie... comme une certaine Gemma Aterton. Eh oui, l'une des James Bond girls de Quantum of Solace !