Kinotron d'été: Destination finale 4
Destination finale 4 (The Final Destination)
Le pitch : après avoir sévi sur un avion en partance pour Paris, une autoroute et dans un parc d'attractions, la mort s'invite à une course automobile. Un petit groupe de spectateurs échappe de justesse au carnage suite à une prémonition de Nick. Mais vous connaissez le principe, la mort ne se laisse pas rouler dans la farine. Les survivants ne tardent pas à mourrir les uns après les autres. A Nick et sa copine Lori de décrypter ses prémonitions pour tenter de briser la chaîne.
Mon avis : qu'il est bon de s'évader du bureau à l'heure de midi pour se faire une petite toile plutôt que de se taper une énième insulte au goût à la cantine d'entreprise ! Certes, le film aurait été brillant, le plaisir n'aurait été que plus grand. Avec Destination finale 4, il ne fallait pas attendre grand chose de plus que la promesse du concept. C'est le même topo que pour Saw : on vient voir quelques gringos et bimbos se faire trucider avec autant d'imagination que possible. La plupart des morts interviennent par la (dis)grâce de mécanismes tortueux et malheureux "hasards". C'est ainsi que la nouvelle promotion finit, entre visions et réalité : aspirés, écrasés (qui par un moteur, qui par un bloc de béton), déchiquetés, décapités... Une certaine idée du bonheur...
Pour être franc, j'attendais un peu plus de la part de David R. Ellis, réalisateur du deuxième - et meilleur - épisode. Visiblement lassé par l'exercice, il ne parvient pas à donner du punch à un scénario sans relief (un comble pour un film vendu assez largement au format 3D). Parlant de 3D, je n'ai profité que d'une séance "sans" mais les quelques effets perceptibles m'ont semblé bien légers (un simple gadget n'apportant strictement rien à l'histoire). J'ai été également agacé par la propension du casting à devenir progressivement stupide et le dernier acte totalement bâclé. En panne d'idées, la série ferait bien de trouver ici son point final.
Fun facts : je signale un générique plutôt bien fichu qui a lui seul vaut largement le reste du film puisqu'il retrace en vision "rayons X" les morts les plus mémorables des épisodes antérieurs de la franchise Destination finale. L'occasion de se persuader que c'était mieux avant (air connu).