La influencia de Pedro Aguilera

Publié le par nikko13

Réalisé par Pedro Aguilera. Avec Paloma Morales, Jimena Jiménez.

Le contexte : Vu dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Sortie en France : indéterminée.

 

Le pitch : L’histoire d’une femme désorientée et vulnérable, accablée par les problèmes de la vie quotidienne et de la vie tout court. : ses biens sont saisis, sa boutique de produits de beauté fermée, l’avenir de ses enfants incertain. Leur vitalité offre un contraste saisissant avec l’apathie de leur mère, qui tombe dans une profonde dépression.

 

L’avis de Nicolas : Plus glauque, tu meurs. Pour son premier film, Pedro Aguilera (ancien assistant de Carlos Reygadas) nous fout le bourdon avec la lente déchéance d’une femme ordinaire. La première partie joue avec les nerfs du spectateur en imposant quantité de plans interminables. Suffocant. Les détails du visage blafard de l’actrice Paloma Morales ont largement le temps d’être examinés… quant elle ne couche pas avec un inconnu ou traîne son ennui dans sa boutique. Rien ne vient corriger la descente aux enfers programmée. Arrive (tardivement) la seconde partie qui fait très fort dans le sinistre. La maladie, puis la mort qui en devient contagieuse. Au propre comme au figuré, le film s’achève dans le mur. La réalité donne suffisamment de raisons pour déprimer, inutile de s’infliger ça dans une salle de cinéma.  



Publié dans Films Cannes 07

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C
pas d'accord, j'ai beaucoup aimé et, bien au contraire, je trouve que la fin du film est très optimiste.
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